PARIS, 18 décembre (Reuters) - Le moment est propice pour les banques, en particulier les françaises, de reprendre les fusions transfrontières en Europe maintenant que leur cadre prudentiel est stabilisé avec l'accord sur les nouvelles règles de "Bâle III", a déclaré lundi le gouverneur de la Banque de France. Interrogé sur BFM Business, François Villeroy de Galhau a estimé que l'accord conclu début décembre par les principaux organes de supervision était "très important parce qu'on a clarifié les règles du jeu pour les dix ans qui viennent." "Et ça veut dire que les banques, elles savent sur quoi construire leur stratégie pour les années qui viennent." Dans ce contexte, il a jugé que "c'est le moment pour elles, pour les banques françaises, mais peut-être pour quelques autres, de reprendre le chemin de la consolidation européenne." "Avoir des banques paneuropéennes à l'intérieur d'une union monétaire que nous avons faite, à l'intérieur d'une union bancaire que nous construisons, c'est un vrai atout économique car les besoins d'investissement en Europe sont énormes", a souligné le gouverneur de la Banque de France. La semaine passée, il avait déclaré que faciliter les fusions transfrontières entre banques européennes serait bon pour la stabilité financière en leur permettant de mieux diversifier leurs risques et les rendrait plus compétitives. Les banquiers se plaignent en privé que les changements incessants de réglementation découragent les fusions dans la zone euro. Ils citent également comme obstacle à de telles opérations les exigences des régulateurs en termes de capital et de liquidités qui s'appliquent encore largement pays par pays et filiale par filiale. Pour y remédier, François Villeroy de Galhau a proposé le mois dernier que l'Autorité bancaire européenne publie "un recensement exhaustif de l'ensemble des obstacles aux activités et aux fusions transfrontières qui découlent de la réglementation et de la supervision." (Yann Le Guernigou et Leigh Thomas, édité par Yves Clarisse)
Villeroy (BDF) pousse les banques françaises à grossir en Europe
information fournie par Reuters 18/12/2017 à 10:47
79,9200 EUR | Euronext Paris | +1,06% | |
17,3300 EUR | Euronext Paris | +1,82% | |
48,0700 EUR | Euronext Paris | +1,80% |

BOURSORAMA est une filiale à 100% de Société Générale
A lire aussi
-
Le groupe pharmaceutique français Sanofi a indiqué mercredi qu'il avait l'intention d'"investir au moins 20 milliards de dollars aux Etats-Unis d'ici 2030". Sanofi précise dans un communiqué qu'il compte augmenter "considérablement ses dépenses de recherche et ... Lire la suite
-
L'opérateur boursier paneuropéen Euronext a publié mercredi des résultats en nette hausse au premier trimestre, notamment portés par la forte volatilité des marchés financiers sur cette période animée par les multiples annonces de l'administration Trump. "Au premier ... Lire la suite
-
HSBC prévoit de supprimer 348 emplois en France, soit environ 10% de ses effectifs dans le pays, à travers un plan de sauvegarde de l'emploi incluant des départs volontaires, a annoncé mercredi la banque sino-britannique. Ces suppressions de postes s'inscrivent ... Lire la suite
-
Sanofi a annoncé mercredi son intention d'investir au moins 20 milliards de dollars (17,88 milliards d'euros) aux États-Unis d'ici 2030 afin d'augmenter significativement ses dépenses de recherche et développement et sa capacité de production dans le pays. Les ... Lire la suite
Mes listes
Une erreur est survenue pendant le chargement de la liste
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer